Imaginez un instant que vous puissiez plonger dans l’esprit d’un artiste, explorer ses pensées les plus intimes et ressentir chaque émotion qui a façonné sa musique. C’est exactement ce que nous allons faire aujourd’hui en décortiquant le dernier EP de Stephan Paul, « Absinthe ».
Vous vous demandez peut-être : « Qu’est-ce qui rend cet EP si spécial ? » La réponse est simple : l’authenticité brute et l’évolution artistique qu’il représente.
Stephan n’est pas un nouveau venu dans le monde de la musique. Son premier EP « Dualités » avait déjà marqué les esprits. Mais avec « Absinthe », il franchit un cap. Son écriture est plus affirmée, plus percutante. C’est comme si chaque mot avait été pesé, chaque note soigneusement choisie pour nous transporter dans son univers.
« Absinthe » : L’ouverture mélancolique
Avez-vous déjà ressenti cette douce amertume qui vous envahit quand un souvenir longtemps enfoui refait surface ? C’est exactement ce que Stephan Paul capture dans le titre éponyme de son EP, « Absinthe ».
Dès les premières notes, on est happé par un riff acoustique entêtant. Il s’ancre dans votre mémoire, tout comme le souvenir obsédant dont parle Stephan. Les paroles nous plongent dans un tourbillon d’émotions :
« Fallait-il vraiment que tu me reviennes,
Mon amour, ma mie, mon histoire ancienne,
J’avais presque fini par t’oublier. »
Vous sentez cette tension ? Ce mélange de regret et de désir ? C’est tout l’art de Stephan de nous faire ressentir ce conflit intérieur.
Mais pourquoi « Absinthe » ? Ce n’est pas un choix anodin. L’absinthe, cette liqueur au goût complexe, est souvent associée à la créativité et à la mélancolie. Elle représente parfaitement l’état d’esprit de l’artiste : à la fois enivré par le souvenir et conscient de son amertume.
La mélodie, avec ses touches bluesy, nous berce dans cette ambiance douce-amère. C’est comme si Stephan nous invitait à trinquer avec lui à ces amours passées qui nous hantent encore.
Que ressentez-vous en écoutant ce morceau ? Vous reconnaissez-vous dans ces émotions contradictoires ?
« J’ai ça en moi » : La lutte intérieure
Avez-vous déjà eu l’impression de lutter contre vous-même ? De vouloir faire le bien, mais de finir par faire le contraire ? Stephan Paul explore ce combat interne dans « J’ai ça en moi », et croyez-moi, ça va vous remuer.
Le titre s’inspire d’une citation de l’apôtre Paul : « Car le bien que je veux, je ne le pratique pas; mais le mal que je ne veux pas, je le fais ». Pas mal comme point de départ, non ?
Dès les premières secondes, on est frappé par le contraste entre les couplets slammés et le refrain poignant. Stephan nous balance ses mots comme des uppercuts :
« J’ai beau tenter de toutes mes forces de faire bonne figure,
J’ai beau essayer encore et encore,
C’est une véritable torture »
Vous sentez la frustration ? L’impuissance face à nos propres démons ? C’est comme si Stephan nous ouvrait son journal intime.
Mais le refrain… ah, le refrain ! C’est un véritable appel au secours :
« Et si jamais j’me perds, que je perds tous mes repères,
Seras-tu là ? Seras-tu là ? »
On passe du slam engagé à une vulnérabilité touchante. C’est ce va-et-vient émotionnel qui rend la chanson si puissante.
Musicalement, c’est un tour de force. La section rythmique nous entraîne dans un groove irrésistible, tandis que les guitares de Sébastien Chouard ajoutent une touche de rage contenue.
Alors, ça vous parle cette lutte intérieure ? Vous aussi, vous avez parfois l’impression d’avoir « ça » en vous ?
« Je t’aime sans fin » : L’amour intemporel
Imaginez un instant un couple âgé, assis sur un banc, main dans la main. Ils ne disent rien, mais leurs regards en disent long. C’est cette image que Stephan Paul capture magnifiquement dans « Je t’aime sans fin ».
Vous pensez que les chansons d’amour sont réservées aux jeunes ? Détrompez-vous ! Stephan nous offre ici une ode à l’amour mature, celui qui a traversé les épreuves du temps.
Les paroles sont d’une simplicité désarmante, mais ô combien touchantes :
« Si tu regardes dans mes yeux, dis-moi
Qu’est-ce que tu vois ?
Est-ce qu’il y a encore un peu, un peu de mon ‘jeune moi’ ? »
Vous sentez la vulnérabilité dans ces mots ? C’est comme si Stephan nous invitait à réfléchir sur notre propre parcours amoureux.
Musicalement, c’est un petit bijou. L’arpège de guitare acoustique, posé délicatement sur un orgue Hammond, crée une atmosphère intime et chaleureuse. On y décèle des accents gainsbouriens, une influence que Stephan assume pleinement.
Le refrain est un véritable coup de cœur :
« Et si les étreintes de nos corps éteints,
Ne sont que les ombres d’un passé lointain,
Moi je t’aime sans fin. »
C’est beau, non ? Ça nous rappelle que l’amour peut transcender le temps et les épreuves.
Dans le paysage de la chanson française contemporaine, « Je t’aime sans fin » se démarque par sa sincérité et sa maturité émotionnelle. C’est rafraîchissant d’entendre une chanson d’amour qui ne parle pas de passions dévorantes, mais d’un amour patient et durable.
Et vous, quelle est votre vision de l’amour qui dure ? Cette chanson résonne-t-elle avec votre expérience ?
« Je n’aime pas quand tu pars » : La dépendance affective
Vous est-il déjà arrivé de vous sentir complètement perdu quand votre être aimé s’absente, ne serait-ce que pour quelques heures ? C’est exactement ce sentiment que Stephan Paul explore dans « Je n’aime pas quand tu pars », avec une honnêteté désarmante.
Dès les premières notes, on est transporté dans une ambiance feutrée, presque intimiste. On pourrait se croire dans un piano-bar chic, un verre de whisky à la main. C’est un contraste saisissant avec les titres plus mélancoliques de l’EP.
Les paroles sont d’une simplicité touchante :
« Quand tu m’laisses seul
Que tu t’en vas,
Les minutes qui passent se moquent de moi »
Avouez, on s’y retrouve tous un peu, non ? Stephan met le doigt sur cette dépendance affective que beaucoup d’entre nous ont déjà ressentie, mais qu’on ose rarement exprimer.
Musicalement, c’est un régal. Le piano à queue Fazioli et la guitare jazz Jacobacci se marient à merveille, créant une mélodie qui vous reste en tête longtemps après la fin de la chanson. Les montées et descentes chromatiques ajoutent une touche de sophistication qui n’est pas sans rappeler certains standards de jazz.
Mais le vrai coup de génie, c’est le ton léger et plein d’autodérision que Stephan adopte. Il chante :
« J’pourrais inviter mes potes, même ceux que t’aimes pas,
Jouer aux cartes, nous abreuver de bières et pizzas
Mais je n’aime pas quand tu pars … »
On sourit, on s’attendrit, et on se reconnaît. C’est tout l’art de Stephan de nous faire rire de nos propres faiblesses.
Alors, ça vous parle ? Vous aussi, vous détestez quand votre moitié s’absente ? Ou êtes-vous plutôt du genre à savourer ces moments de solitude ?
« Cœur de faïence » : Le point culminant émotionnel
Vous connaissez ce sentiment écrasant de passer à côté de sa vie ? Cette impression tenace que vous auriez dû prendre un autre chemin ? C’est exactement ce que Stephan Paul explore dans « Cœur de faïence », et croyez-moi, ça va vous remuer les tripes.
Dès les premières notes, on est happé par un riff de guitare entêtant. C’est comme si Stephan nous invitait à plonger dans ses pensées les plus intimes. Et quelles pensées !
« Je me sens parfois à l’étroit,
Dans ce costume pas taillé pour moi,
Trop gris, comme les murs de ce bureau,
Les fées ont dû se planter de berceau »
Vous sentez le poids de ces mots ? C’est comme si Stephan mettait des paroles sur ce malaise existentiel que beaucoup d’entre nous ressentons sans oser l’exprimer.
Mais ce qui rend « Cœur de faïence » vraiment spécial, c’est son groove irrésistible. La section rythmique vous donne envie de bouger, tandis que les guitares de Sébastien Chouard ajoutent une touche de blues qui vous prend aux tripes. C’est ce contraste entre des paroles mélancoliques et une musique entraînante qui fait toute la force du morceau.
Le refrain est un véritable cri du cœur :
« Et cette infatigable conscience,
Qui hurle et danse dans un cœur de faïence,
Qui rabâche nuit après nuit,
Le peu, si peu que j’ai fait de ma vie. »
Qui n’a jamais eu ces pensées au milieu de la nuit ? Stephan a le courage de les mettre en musique, et c’est libérateur.
« Cœur de faïence » est plus qu’une chanson, c’est un miroir tendu à nos propres doutes et regrets. Mais c’est aussi un appel à l’action, une invitation à ne pas se contenter de ce qui nous étouffe.
Alors, ça vous parle ? Vous aussi, vous vous sentez parfois coincé dans une vie qui ne vous ressemble pas ? Qu’est-ce qui vous empêche de faire le grand saut ?
« Se dire au revoir » : La conclusion poignante
Avez-vous déjà vécu une rupture où les mots semblaient superflus ? Où la douleur était si profonde qu’elle en devenait presque belle ? C’est cette émotion rare et puissante que Stephan Paul capture dans « Se dire au revoir », le morceau qui clôt magnifiquement l’EP « Absinthe ».
Ce qui rend cette chanson unique, c’est son histoire de création. Née d’un moment spontané entre Stephan et le pianiste Nicolas Auger lors des répétitions, elle a été enregistrée sur le vif, capturant toute l’émotion brute du moment. On pourrait presque sentir la tension dans l’air du studio.
Les paroles sont d’une simplicité déchirante :
« J’aurais pu te dire ce soir-là,
Qu’il y avait 1000 raisons de rester,
Que le bonheur est assis là,
Qu’il nous suffit de s’y planter. »
Vous sentez le regret qui transpire de ces mots ? C’est comme si Stephan nous invitait à revisiter nos propres adieux non-dits.
Musicalement, c’est un tour de force minimaliste. Le piano et la voix de Stephan suffisent à créer une atmosphère intime et poignante. Chaque note semble suspendue dans l’air, chargée d’émotion.
Le refrain est un véritable coup de poing émotionnel :
« Se dire que c’est déjà une chance,
et avec un peu d’élégance,
se dire au revoir. »
C’est là toute la force de Stephan : transformer la douleur en beauté, la séparation en un acte d’amour.
« Se dire au revoir » n’est pas juste une chanson sur une rupture. C’est une réflexion sur la dignité dans la douleur, sur la capacité à lâcher prise avec grâce. C’est une conclusion parfaite pour un EP qui explore toutes les facettes de l’amour et de la perte.
Et vous, comment gérez-vous les au revoir ? Arrivez-vous à trouver cette élégance dont parle Stephan, ou êtes-vous plutôt du genre à claquer la porte ?
L’attente d’une évolution artistique prometteuse
Après ce voyage à travers les 5 titres de « Absinthe », une chose est claire : Stephan Paul n’est pas juste un chanteur, c’est un conteur d’émotions en devenir.
De l’amertume mélancolique d' »Absinthe » à l’élégance poignante de « Se dire au revoir », en passant par l’introspection brutalement honnête de « Cœur de faïence », cet EP promet d’être un véritable tour de force émotionnel.
Ce qui frappe le plus, c’est l’évolution artistique que laisse entrevoir Stephan. Son écriture, déjà prometteuse dans « Dualités », semble atteindre ici une nouvelle dimension. Plus affirmée, plus percutante, sans rien perdre de sa sensibilité.
Dans le paysage de la chanson française contemporaine, « Absinthe » pourrait bien se démarquer par son authenticité brute. Stephan n’a pas peur d’explorer les recoins sombres de l’âme humaine, mais il le fait toujours avec une touche d’espoir, un brin d’humour, une mélodie entraînante.
On ne peut s’empêcher de se demander : que nous réserve réellement cet EP ? Si ces aperçus sont un indicateur, Stephan Paul pourrait bien être en passe de devenir une voix incontournable de sa génération. Une voix qui ose dire tout haut ce que beaucoup ressentent tout bas.
Et vous, qu’attendez-vous le plus de cet EP ? Quelle chanson vous intrigue le plus d’après ces descriptions ? Partagez vos attentes dans les commentaires ci-dessous !
N’oubliez pas de marquer vos calendriers : « Absinthe » sort fin septembre. En attendant, vous pouvez découvrir ou redécouvrir le premier EP « Dualités » de Stephan Paul sur votre plateforme de streaming préférée. Et pour ne rien manquer de l’actualité autour de la sortie d' »Absinthe », suivez Stephan sur ses réseaux sociaux.
Auteur-compositeur-interprète, Stephan Paul se distingue par ses sonorités bluesy, folk / rock et ses paroles touchantes. Son premier EP "Dualités" et le single "Je ne suis qu'un homme" sont disponibles sur toutes les plateformes. Son prochain EP "Absinthe" sera disponible dès septembre.
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